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JOURNAL D'UNE PERSONNE QUI SE FAIT CHIER
22 juillet 2008

22/07/2008

Dure journée hier; déjà j'ai failli foutre le feu à mon appartement en lisant une astuce à la con sur comment nettoyé son micro onde (mettre un torchon mouillé à l'intérieur faire chauffer 3 min et avec l'évaporation de l'eau les tâches s'enlèveront plus facilement). Ouai ok, sauf qu'au bout de 2 min le torchon à pris feu...
Après je me suis coupée le doigt en ouvrant une boite de conserve (3 jours que j'avais rien bouffer fallait bien que je me force un peu) une p'tite coupure mais ça pissait le sang un truc incroyable), Et je me suis cognée la tête deux fois (encore des neurones foutus en l'air).

Je traverse une période pas facile en ce moment, pas horrible, tout simplement pas intéressante. Tous les jours sont gris.

Je me réveille tous les matins en espérant qu'il va se passer quelque chose d'important, et qui me redonnerait envie, les gens que je rencontre me déçoivent, la vie en général me déçoit), et je me recouche frustrée tous les soirs sans qu'il ne se soit rien passé.

Pour pas déprimer, il faut que je sois super-active, que je m'occupe tout le temps. Je bosse à fond, je m'investit totalement dans mon travail (pas évident quand vos collègues ne sont pas dans la même optique que vous, c'est frustrant d'essayer de faire avancer des choses quand personne ne vous suit).  Je ne prends pas 5 minutes de pause. Tant mieux je suis surchargée de travail, j'ai un gros dossier demain à traiter, mais ça me dérange pas de rester tard au taf.
Quand je rentre chez moi c'est pareil, faut même pas que je me pause sur le canap' sinon je ne bouge plus et les vieux démons drogues, alcool, manque de confiance en moi viennent me titiller.

Alors il faut que je m'active, je range, je nettoie (Dire qu'il y a un an je dormais dans des draps sur lesquels le chats avait pissé, parce que je n'en avais plus rien à faire de rien et de moi encore moins que du reste).

Alors aujourd'hui c'est "propre" on va dire vivable parce que 6 ans de quasi jamais ménage bah ça mets du temps à se rattraper. Mais bon rien que pour le moral il n'y a quand même rien de mieux qu'un environnement sain.

Mais bon, j'ai l'impression de faire du sur place, j'ai envie de voir du monde, mais quand j'en voit bah je suis pas dans l'ambiance et je n'ai qu'une envie c'est de rentrer chez moi.

J'ai mangé avec mon "ex", aujourd'hui, on est restés "bons amis", sa présence me manque souvent. Mais bon c'est moi qui ai tout foutu en l'air, il m'a pourtant laissé des milliards de nouvelles chances, le pauvre je l'ai fait tellement souffrir, par mon alcoolisme premièrement, qui entrainait des infidélités à répétition (parce que l'alcool me rend assoiffé de sexe, malheureusement pas envers la personne avec qui je suis, (dans les relations sérieuses j'ai une libido qui tourne aux alentours de zéro)  mais plutôt avec le plus gros des connards qui va passer dans le coin.) C'est bizarre ça d'ailleurs, je ne ressens aucun désirs sexuels pour les personnes qui vont s'intéresser à moi, qui vont me démontrer de l'affection, par contre je suis attirée par les sociopathes, ceux qui n'ont aucun scrupules, j'exagère  sur le terme, mais plus la personne va avoir confiance en elle et rien à foutre de moi et plus elle va m'exciter. En faites j'aime dans le sexe le fait d'être dominée, le sexe bestial, un peu comme dans les films de cul quoi (j'ai du tomber trop jeune sur les films de culs de mon père - qui à d'ailleurs effacer l'histoire sans fin pour un film dont le nom devait être un truc du genre l'hôpital n'a pas de culotte).
Et du coup pour moi l'image du sexe c'est devenu ça.
Je n'ai pas de désir pour les personnes avec qui je créer des liens importants, alors que je mouille ma culotte pour les queutards.). Mais je vous rassure, je prend quand même mon pied.
En tout cas, cette personne me manque, sa présence me manque, nos discussions me manquent, je ne suis plus "amoureuse" de lui mais je sais qu'il aura toujours une place particulière dans mon coeur. Je peux pas dire que je sois heureuse qu'il se soit mis avec quelqu'un d'autre, mais il mérite une personne qui le respecte.
Je n'arrive pas à associer sentiments et sexualité.

Je ne suis pas au bord du gouffre, mais c'est vrai qu'il y a des jours ou j'aimerai ne pas exister.

Parce que j'ai envie de l'aimer cette vie, j'essaie de m'intéresser à des choses diverses et variées. Il y a pleins de choses auxquelles je trouve de l'intérêt au début, mais je fini fatalement par me lasser.  Je suis d'une nature extrêmement impatiente et j'ai toujours envie que les choses aillent trop vite. C'est ça qui bousille tout.

J'ai l'impression de ne pas voir le monde comme les autres, de ne pas y trouver ma place.


Choose life. Choose a job. Choose a career. Chose a family. Choose a fucking big television, chppse washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good heath, low cholesterol, and dantal insurance. Choose fixed interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage.  Choose a three-piece suite on hire purchase in a range fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fuck up brads you spawned to replace yourself.
Choose your future.

CHOOSE LIFE.


Trainspotting



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